Narrativité, oralité et performance. 7e colloque international du Réseau de recherche Narratologie et Bible (RRENAB), 5 au 7 juin 2014, Université de Montréal (Gignac A. éd.); Terra Nova 4; Leuven University Press/Peeters, Leuven-Paris, 2018
La culture antique, en Israël et dans le monde gréco-romain en général, était marquée par l’oralité tout en ayant recours fortement à la culture manuscrite. En faisant abstraction de cette dimension, ne s’empêche-t-on pas de comprendre pleinement la Bible? Poussant cette intuition, un nouveau courant est apparu en Amérique du Nord, le performance criticism, qui propose des ‘interprétations’ théâtrales des textes bibliques faisant appel à la gestuelle, aux intonations, au rythme et à la corporalité tout en s’appuyant sur une solide analyse, narrative ou rhétorique. Des experts francophones du Réseau de recherche Narratologie et Bible (RRENAB) se sont interrogés. Si on accepte l’hypothèse que les récits bibliques étaient faits pour être racontés et performés, on peut se demander ce que cela change à nos analyses narratives.
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